STEREOLUX PRÉSENTE SCOPITONE : Le festival des arts numériques et des musiques électroniques

Nantes

Dates de l'événement

Du 08 au 19 septembre 2021

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STEREOLUX PRÉSENTE SCOPITONE : Le festival des arts numériques et des musiques électroniques
Guillaume MARMIN, « Passengers », 2020, container, infinite room, miroir, LEDs, son ©️ Guillaume Marmin

STEREOLUX PRÉSENTE SCOPITONE : Le festival des arts numériques et des musiques électroniques

Rendez-vous international des arts numériques et des musiques électroniques organisé par Stereolux à Nantes, Scopitone revient du 8 au 19 septembre 2021. Depuis 2002, le festival témoigne de la vivacité des cultures électroniques indépendantes et des créations contemporaines internationales, en mêlant arts sonores, plastiques, technologiques et performatifs pour proposer au public des expériences esthétiques et sensorielles innovantes.

 

CELA, « Hors-champ », 2019, vidéo, LEDs, mécanique, panneau de bois ©️ Cela

Cette 19e édition de Scopitone présente 18 installations d’art numérique qui abordent des sujets de fond sur le thème récurrent de l’hyper nature – reflet de la situation actuelle, elles interrogent notre rapport à la nature, posent un regard parfois critique, parfois poétique sur une nature fantasmée, transcendée, simulée… – ainsi que deux week-ends de concerts – propositions musicales, multimédia, surprenantes ou envoûtantes pour tous les publics –, sans oublier des ateliers et des ciné-concerts pour le jeune public, des visites guidées, workshops, rencontres professionnelles et un cycle de conférences

Sabrina RATTÉ, « Floralia », 2021, animations 3D, photogramétrie, images de synthèse, papier peint. Durée 4’00’’, Trame sonore d’Anrea-Jane Cornell. ©️ Sabrina Ratté – Courtesy Galerie Charlot, Paris

Parmi les temps forts de l’exposition arts numériques, l’artiste et chercheuse anglaise Anna Ridler utilise l’intelligence artificielle pour illustrer l’hystérie spéculative autour des cryptomonnaies, mettant en relation les données de 10000 tulipes répertoriées et les fluctuations des prix du bitcoin. A partir de données collectées dans une communauté d’abeilles, Justine Emard crée un Supraorganism sous la forme de sculptures robotisées et animées par un système de machine learning. Avec Laboratory Planet II, le duo franco-britannique et allemand HeHe plonge un globe terrestre en mouvement dans un aquarium irradié, tandis qu’Elise Morin, en collaboration avec des biologistes de la NASA, met une plante mutante originaire de Tchernobyl au centre de son projet multimédia pour tenter de découvrir le secret de la résistance à la radioactivité.

 

Anna RIDLER, « Mosaic Virus », 2019, triptyque vidéo © Anna Ridler

La nature et la cause environnementale sont au cœur de plusieurs autres propositions avec les espèces végétales disparues de la canadienne Sabrina Ratté, le Soleil vert de Cécile Beau ou encore le glacier de culture de Barthélémy Antoine-Lœff dénonçant le nouveau régime climatique. L’artiste et chercheuse bulgare Pepa Ivanova s’intéresse quant à elle à la pollution lumineuse. Enfin, la colombienne Laura Colmenares Guerra présente une installation interactive centrée sur la rareté de l’eau, ainsi qu’une sculpture issue d’un vaste projet topographique qu’elle mène depuis plusieurs années en faveur de l’Amazonie.

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